Vous envisagez de rénover tout ou partie de votre logement pour le moderniser, l’adapter à vos besoins ou tout simplement lui donner un nouveau souffle ? Avant de vous lancer dans ce projet, il est primordial d’évaluer avec précision le budget nécessaire. Une rénovation, même circonscrite à certaines pièces, représente un investissement conséquent qu’il ne faut pas sous-estimer. Pour vous aider à y voir plus, découvrez ici les principaux aspects à prendre en compte pour établir un budget réaliste de votre projet de rénovation intérieur.
Budget rénovation intérieur : définir les travaux à réaliser
Avant toute chose, il faut bien cerner l’ampleur des travaux que vous projetez de réaliser. Comme expliqué sur le site spécialisé girafeponceuse.com, cela aura un impact sur le budget à prévoir. Les coûts ne seront évidemment pas les mêmes selon que vous envisagez des travaux légers de rafraîchissement ou une rénovation lourde avec de nombreux réaménagements.
Pour des travaux légers de rafraîchissement, on parlera d’un budget plus modeste. Cela peut concerner la réfection des peintures, le remplacement de revêtements de sol ou muraux dégradés ou encore de petits changements comme l’habillage d’une cheminée, la pose d’une nouvelle faïence… Ces menus travaux nécessitent surtout l’achat de matériaux et produits et peu, voire pas du tout, d’intervention de corps de métiers.
À l’inverse, pour une rénovation plus lourde prévoyant des réaménagements en profondeur, le budget grimpera sensiblement. On pense ici à des travaux comme :
- l’ouverture de pièces avec abattage de cloisons ;
- le déplacement d’équipements lourds ;
- les changements de réseaux électriques/plomberie, etc.
Avec des démolitions, évacuations puis réfections complètes, ces chantiers de grande ampleur mobiliseront de nombreux corps de métier qualifiés sur des semaines.
Pour bien estimer les coûts, il faut aussi prendre en compte les surfaces à rénover. Plus elles sont étendues, plus les quantités de matériaux et les besoins en main-d’œuvre seront importants. Mesurez précisément les surfaces à traiter pour vos différents postes de travaux.
Chiffrer les principaux postes de dépenses
Une fois l’ampleur générale des travaux définie, vous devez à présent passer en revue et chiffrer avec précision les différents postes de dépenses liés à votre projet de rénovation intérieur.
Les matériaux représentent généralement la part la plus importante du budget. Selon le type et la qualité des produits choisis (revêtements de sol, faïences, peintures), mais aussi les équipements électriques/sanitaires, les fenêtres…, les coûts peuvent vite s’envoler. Effectuez des recherches pour bien vous renseigner sur les prix et devis de fournitures en fonction de vos besoins et préférences.
La main-d’œuvre est le second poste de dépenses majeur d’un chantier. Si vous faites appel à des artisans et corps de métiers qualifiés pour les travaux de plomberie, électricité, maçonnerie, peinture, etc., il faut compter de nombreuses heures de main-d’œuvre facturées. Demandez des devis détaillés à différentes entreprises en précisant bien la nature et l’ampleur des tâches à réaliser.
Pour les gros travaux de rénovation, il faudra peut-être aussi remplacer des équipements complets comme une cuisine aménagée ou une salle de bain. Ces nouveaux aménagements mobiliers et électroménagers pèseront lourd dans les dépenses à prévoir.
Enfin, n’oubliez pas les éventuels frais annexes :
- honoraires d’un architecte pour un projet conséquent ;
- frais de dossier et taxes pour un permis de construire éventuel ;
- location d’une benne pour l’évacuation des gravats.
Définir un budget prévisionnel pour son projet de rénovation intérieur
Il est maintenant temps de rassembler tous ces éléments dans un budget prévisionnel complet pour votre rénovation intérieur. Cet exercice est indispensable pour bien visualiser le coût global du projet et s’assurer qu’il soit compatible avec vos capacités de financement.
Commencez par lister de manière exhaustive toutes les dépenses prévisionnelles, qu’elles concernent les matériaux, la main-d’œuvre, les équipements ou les frais annexes. N’omettez rien pour avoir une vision claire du budget nécessaire. Vérifiez que vous n’avez rien oublié en reprenant les différents points développés précédemment.
Ensuite, prévoyez une marge supplémentaire raisonnable (10 à 20 % sont généralement conseillés) pour faire face aux imprévus et dépassements, inévitables dans ce type de chantier. Il vaut mieux provisionner un peu plus que de se retrouver bloqué par un manque de trésorerie en cours de route.
Vous obtenez ainsi une estimation assez précise du budget total à investir dans votre projet de rénovation intérieur. Comparez ce montant à vos disponibilités financières (épargne, emprunts, aides éventuelles) pour vous assurer qu’il soit réaliste pour vous. Dans le cas contraire, il faudra alors revoir vos ambitions à la baisse ou envisager une réalisation par étapes.
Comment optimiser son budget rénovation intérieur ?
La première piste est de réaliser vous-même certains travaux, si vous en avez les compétences et l’outillage nécessaire. Se passer d’une main-d’œuvre extérieure pour les tâches que vous maîtrisez (peintures, démolitions légères, pose de revêtements sol/murs…) permettra d’économiser de belles sommes. Mais attention à bien évaluer vos limites et rester prudent pour ne pas dégrader les ouvrages !
Vous pouvez aussi tenter de négocier certains devis auprès des entreprises et artisans. En les mettant en concurrence sur un même cahier des charges précis, vous obtiendrez des offres plus compétitives. Renseignez-vous également sur les potentielles aides fiscales (crédits d’impôt, primes énergie…) dont vous pouvez bénéficier selon la nature des travaux.
Enfin, si le budget s’avère vraiment trop conséquent, n’hésitez pas à réaliser les travaux par étapes, au gré de vos disponibilités financières. Vous pourriez par exemple dissocier la rénovation des pièces sèches et humides, travailler d’abord sur une aile du logement avant d’entamer le reste plus tard…